LEÇON 14: LE JUGEMENT DERNIER

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COURS BIBLIQUES:

LA VOIX DE L’ESPERANCE

LES SENTIERS DE LA FOI


LEÇON 14: LE JUGEMENT DERNIER

Au moment de son retour, le Christ vient rendre à chacun selon son œuvre, c’est-à-dire « le salut à ceux qui l’attendent » (Hébreux 9 :28), et la punition à ceux qui le rejettent et qui commettent le mal. Mais cette punition n’est appliquée que mille ans plus tard. Il faut d’abord que le jugement ait lieu, au cours duquel sera prononcé le verdict définitif sur chacun de ceux qui ne sont pas sauvés. 

1.       Il y aura un jugement

Le livre de l’Ecclésiaste se termine par ces mots (12 : 15,16) : « Ecoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu emmènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. »

C’est aussi ce que dit saint Paul  (2 corinthiens 5 :10) : « Car il nous faut tous comparaitre devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. » (2 Timothée 4 :1 ;   Actes 24 :25).

Le  Christ a aussi attiré l’attention sur le « jour du jugement, où tous les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proféré ». (Mathieu 12 : 36)

L’idée  d’un jugement venant  mettre d’une façon définitive toutes les choses au point, assurant le règlement du compte final, est en harmonie complète avec les aspirations de la conscience  humaine. En effet, depuis des millénaires qu’elle est en présence de la somme immense des injustices accumulées par les hommes, la conscience n’a jamais cessé de proclamer : « il faut que justice se fasse ! » Elle supporte d’ailleurs les pires injustices, parce qu’elle sait qu’un jour viendra où tout ce qui est caché sera découvert, où le mal sera punit, et le bien récompensé ! Les vrais coupables seront finalement démasqués et châtiés en conséquence.

2.       Dieu en a fixé le moment

Dieu a déterminé d’une façon précise le moment auquel le jugement doit commencer et les phases d’après lesquelles il doit se dérouler.

« Dieu jugera le juste et le méchant, car il y a un temps pour toute chose et pour toute œuvre. » (Ecclésiaste 3 :17 ; Psaume 75 :3)

Parlant aux Athéniens, saint Paul les exhorteà la repentance, car, dit-il, Dieu « a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice ». (Actes 17 :31 ; 2 Pierre 3 :7)

Remarquons, en passant, qu’un jugement appelé à se dérouler à une époque bien déterminer implique l’idée que les hommes, quel qu’ils soient ne peuvent recevoir leur récompense ou leur châtiment au moment  de leur mort.

3.       Deux phases distinctes

En réalité, le jugement dernier comporte deux phases bien distinctes :

   1° La première phase, qui est plutôt une enquête et qui intéresse uniquement l’église, c’est-à-dire les croyants ; elle se déroule avant le retour du Christ ;

    2° La deuxième phase, qui est le jugement proprement dit, et au cours de laquelle le cas de tous les méchants est examiné ; elle se déroule pendant les mille ans à la fin desquels les coupables subissent le verdict du jugement prononcé sur eux.

Reprenons ces deux phases.

4.       Une grande enquête

L’Eglise, autrement dit les croyants, d’où qu’ils viennent et à quelle époque qu’ils appartiennent, ceux qui sont vivants comme ceux qui sont morts est jugée avant le retour du Christ-Roi.

« … Le jugement va commencer par la maison de Dieu », dit saint Pierre. (Première épitre 4 :17).

Ce jugement est une enquête qui a pour but de mettre à part et de « sceller » tous ceux qui ont accepté la vertu expiatoire du sang du Christ, effaçant définitivement leurs péchés du livre de mort et maintenant pour l’éternité leurs noms dans le livre de vie. Cette enquête permettra de vérifier si la transformation survenue chez les croyants a été véritable et durable.

Dieu saura distinguer les vrais chrétiens des faux, et de mettre à l’abri, avant l’expiration du temps de grâce accordé à l’humanité – car ce temps de grâce doit se terminer un jour – « ceux qui seront trouvés digne d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts » (Luc 20 :35). (La résurrection ici mentionnée est la première – il y en a deux.)

5.       Des livres sont ouverts

Dans cette enquête, Dieu est le souverain Juge. Il est accompagné de myriades de myriades d’anges ; (Daniel 7 :9, 10 ; Apocalypse 5 :11). Le Christ fait office d’avocat et de médiateur.

Des livres sont ouverts, et le cas de chaque croyant est examiné.

Les Saintes Ecritures nous parlent de trois livres :

   Le livre de vie, où le nom des justes est inscrit du fait qu’ils ont acceptés le sacrifice de Jésus grâce auquel ils sont rendus justes  (voir Daniel 12 :1 ; Apocalypse 3 :5 et 20 :12 ; Luc 10 :20) ;

    Le livre de mort, où sont rapportées toutes les mauvaises actions (voir Jérémie 2 :32 ; Osée 13 :12) ;

     Le livre de souvenir, où s’inscrivent toutes les bonnes actions (Malachie 3 :16).

Nos bonnes actions sont donc consignées dans le livre de souvenir, et nos mauvaises actions dans le livre de mort. A partir du moment où nous avons accepté le sacrifice de Jésus, notre nom figure dans le livre de vie.

Seules les personnes dont le nom figure dans le livre de vie font l’objet de la grande enquête : il s’agit de savoir si leurs noms doivent y demeurer inscrits – dans ce cas, ils ne viennent pas en jugement – ou s’ils  doivent en être effacés – dans ce cas, ils sont mis au nombre des méchants et doivent donc être  jugés au cours de la seconde phase du jugement.

6.       Jésus-Christ, avocat et médiateur

Dieu est le juge. La règle du jugement, c’est la loi des dix commandements, que saint Jacques (2 :12) appelle la loi de liberté : « Parlez et agissez comme devant être jugé par une loi de liberté… »

La loi nous condamne, mais la grâce intervient. Nous ne sommes pas placés sous la loi sans la grâce, nous sommes placés sous la grâce avec la loi. Notre foi doit être sincère, agissante, efficace. La confession des péchés, l’acceptation par la foi du sacrifice du Christ et l’engagement de vivre, avec le secours du Saint Esprit, une vie d’obéissance, sont les conditions de l’inscription de notre nom dans le livre de vie.

Le Christ peut alors devenir notre avocat et intercéder pour nous. Son sang est efficace pour satisfaire la loi transgressée. Ses mérites nous assurent un salut éternel. Il confesse notre nom devant son Père qui est notre Père ; il défend notre cause au moment de l’enquête et, grâce à lui, nos noms sont dans le livre de vie, nos actes d’obéissance restent gravés dans le livre de souvenir, et nos péchés sont pour toujours effacés du livre de mort :

« Je ne me souviendrai plus de leur péchés, dit l’Eternel… Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs, je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » (Jérémie 31 ; 34 ; Apocalypse 3 :5).

En supposant que l’enquête établisse que nous ne sommes pas dignes du titre de croyants, d’ « enfants de Dieu », alors nos noms sont rayés du livre de vie (Exode 32 :33 ; Psaume 69 :29), nos péchés sont maintenant dans le livre de mort (Ezéchiel 18 :24), nous sommes comptés au nombre des méchants et devront  comparaitre à nouveau devant le tribunal céleste, mais cette fois sans avocat, le Christ lui-même étant le Juge ; le degré de notre culpabilité sera établie et la sentence prononcée. Que Dieu nous épargne cette affreuse condition !

7.       Le jugement des méchants

La seconde phase du jugement, ou jugement des méchants, se déroule pendant les mille ans qui suivent le retour du Christ, période pendant laquelle le Christ est à la fois Roi et Juge. Si la première phase a été dirigée par le Père, la seconde phase est dirigée par le Fils.

« Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. … Il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme. » (Jean 5 :22,27).

« Dieu jugera par Jésus Christ les actions sécrètes des hommes. » (Romains 2 :16)

A la première phase, les anges prennent une grande part : à la seconde, ce sont les élus eux-mêmes. Ils sont au ciel et sous la direction du Christ, ils jugent les méchants et les anges déchus :

« Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?... Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? » (1 Corinthiens 6 :2,3 ; Apocalypse 2O :4)

« Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui est écrit dans ces livres. » (Apocalypse 20 :12,13)

La norme qui a servi dans la grande enquête servira également dans le jugement des méchants. Cette norme, c’est la loi de Dieu. La sentence établissant la peine à subir par chacun tiendra compte des responsabilités. « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. » (Luc 12 :48)

8.       L’application du verdict

La sentence sera juste. Tous les méchants, il est vrai, sont voués à la destruction finale et définitive, mais les uns la subiront instantanément, tandis que les autres devront, dans la souffrance expier leur forfait. Quelles que soient la durée et l’intensité de cette souffrance, celle-ci forme toujours la phase préliminaire  de l’anéantissement.

Le verdict sera appliqué à la fin des mille ans. Rien ne pourra l’empêcher ; l’exécution de la sentence est d’ailleurs nécessaire à la réalisation totale du plan de Dieu.

A son tour, Satan lui-même sera détruit. Le mal disparaitra. La mort ne sera plus. L’harmonie universelle, un instant troublée par Lucifer, sera rétablie pour l’éternité.

Souvenons-nous que nous devons tous comparaitre devant le tribunal de Dieu. Mais que ce soit en qualité de croyants, et que l’enquête nous juge dignes d’échapper au jugement des méchants !

Le Christ va bientôt revenir. La grande enquête a certainement déjà commencé. D’un moment à l’autre, nos noms peuvent être passés en revue. Bientôt prendra fin le temps de grâce accordé aux hommes. Acceptons sans tarder le salut qui nous est offert.

« Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, CAR L’HEURE DE SON JUGEMENT EST VENUE. » (Apocalypse 14 :7).   


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