LEÇON 2: UN LIVRE DIVINEMENT INSPIRE

* Champs obligatoires


COURS BIBLIQUES:

LA VOIX DE L’ESPERANCE

LES SENTIERS DE LA FOI


LEÇON 2: UN LIVRE DIVINEMENT INSPIRE

Nous savons déjà que les saintes Ecritures constituent la plus importante des révélations de Dieu à l’homme. Celle où il nous apprend ce qu’il a dit pour sauver les pécheurs, où il nous présente son Fils, Jésus-Christ, qui est l’instrument de ce salut merveilleux.

1.    Une lettre que Dieu nous envoie

C’est une lettre que Dieu nous envoie et dans laquelle il nous dit ce que nous devons savoir de notre créateur, Dieu ; de notre Rédempteur, Jésus-Christ ; de nous-mêmes, de nos origines et de notre destinée. Cette lettre renferme donc la solution des problèmes essentiels, ceux qui nous tiennent le plus à cœur, et que ni les arts, ni les lettres, ni les sciences, ni aucune source humaine de sagesse ne parviennent à résoudre. Est-il besoin de rappeler que cette lettre, nous devons la lire et l’étudier ? Elle nous appartient, et c’est notre privilège de pouvoir l’ouvrir et d’y trouver exactement et toujours ce dont nous avons besoin pour notre vie spirituelle. Mais il faut la lire avec foi, avec prière, avec humilité, c’est –à-dire avec le cœur, un cœur assoiffé de consolation, de paix, de pureté, de vérité, de justice, un cœur qui cherche l’amour de Dieu et son pardon.

2.    Les Deux Testaments

Les saintes Ecritures se présentent sous la forme de deux testaments : l’Ancien et le Nouveau. L’Ancien, beaucoup plus étendu que le Nouveau, comprend les livres historiques, des livres poétiques et des livres prophétiques. Le Nouveau renferme les Evangiles, les Actes des Apôtres, les Epitres et l’Apocalypse.

Le mot bible est souvent employé pour désigner l’ensemble des deux Testaments. Il vient du grec la Biblia qui signifie les livres, c’est-à-dire bibliothèque, « une divine bibliothèque », dirait saint Jérôme. Le latin s’est servi du même terme : Biblia, qui fut d’abord employé au pluriel neutre pour être bientôt traité comme un féminin singulier. Ainsi, les Bibles (les Livres) sont devenues la Bible (le livre), sous-entendu : le Livre par excellence.

Disons encore que le mot Bible, en français, est employé pour la première fois dans l’histoire de Saint-Louis, de Joinville, au treizième siècle.

L’expression Testament dérive d’un mot grec (Diathêkê) qui signifie à la fois alliance (contrat) passée entre vivants, et testament (ou dernières volontés) consacré par la mort du testateur. Dans les Saintes Ecritures, sont présentées les conditions et l’histoire de deux alliances : les livres racontant les faits qui ont entouré la conclusion de la première alliance contractée entre Dieu et les Israélites, reçurent le nom d’Ancien Testament ; les livres relatant l’histoire de Jésus et la conclusion de son alliance avec son Eglise – alliance parfaite et définitive, scellée par le sang même  de son auteur – furent groupés sous le titre de Nouveau Testament.

3.    Inspiration divine

D’emblée, le lecteur constate que les saintes Ecritures ne forment pas un livre ordinaire ; non seulement elles diffèrent de tous autres livres, mais leur sont encore nettement supérieures.

            La raison de cette supériorité est indiquée par saint Paul dans sa deuxième épitre à Timothée (3 ; 16) :

« Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice… »

            C’est parce que ce livre est inspiré de Dieu qu’il supporte victorieusement la comparaison avec tous les autres livres. A travers ses pages, une voix se fait entendre disant : « Ainsi parle l’Eternel ! »

            C’est Dieu qui parle dans les saintes Ecritures, en se servant de ses prophètes, puis de son fils :

« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde… » Hébreux 1 ; 1-2

« Car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie n’a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » 2 Pierre 1 ; 21

4.    JESUS-CHRIST et les Ecritures

Les Evangiles nous montrent que Jésus-Christ croyait en la divine inspiration de l’Ecriture sainte. En son temps, seul l’Ancien Testament existait.  Il le connaissait parfaitement et citait indifféremment tel ou tel de ses livres. Il leur attribuait une autorité surhumaine et s’en servait pour réfuter l’erreur et repousser les tentations.

            « il est écrit », avait-il l’habitude de dire, et il faisait suivre ces trois mots de la citation d’un passage de l’Ancien Testament.

            L’exemple du Christ constitue pour nous une inestimable garantie de l’inspiration divine des saintes Ecritures.

5.    Parole de Dieu et parole de l’Homme

Une des particularités du Livre sacré est d’être à la fois la Parole de Dieu et la parole de l’homme. Pour se révéler à l’humanité, Dieu s’est servi des hommes eux-mêmes. Il leur a fourni le fond, c’est-à-dire le sujet avec son contenu, puis, tout en les guidant dans le choix de leurs expressions, il leur a laissé le soin de trouver la forme qui convenait. Il est descendu à leur niveau pour parler leur langage, et les hommes ont collaborés avec lui, tout en gardant leur personnalité, sans être pour cela des automates ou des instruments passifs.

Mais Dieu a veillé à ce que sa Parole fût conservée dans son intégrité, c’est pourquoi il n’a employé que des instruments pleinement consacrés à son service.

6.    Unité dans la diversité

Cette coopération du divin et de l’humain a produit dans les saintes Ecritures le phénomène de l’unité dans la diversité : unité, parce que le même esprit, l’esprit de Dieu, a inspiré tous les écrivains – environ quarante – qui ont participé à la rédaction ; diversité, parce que chaque écrivain a conservé son tempérament, son caractère, ses tendances, sa manière de présenter la révélation, son style.

C’est une merveille, comme celle qui se constate, par exemple, dans le corps humain ou la complexité, la diversité et l’apparente indépendance des organes concourent d’une façon parfaite à l’harmonie générale, à l’unité totale en vue du jaillissement de la vie et de sa conservation. C’est un miracle.

7.    Véracité des Saintes Ecritures

Qui dit inspiration divine dit en même temps véracité. Les saintes Ecritures contiennent la vérité. « ta parole est la vérité », a dit Jésus-Christ (Jean 17 :17), qui était lui-même la parole faite chair, qui était le chemin, la vérité et la vie.

Les saintes Ecritures dont la véracité est souvent mise en doute par la critique, surtout celle qui se dénomme prétentieusement haute critique, sont sorties victorieuses des attaques de leurs adversaires. D’ailleurs, la pioche des archéologues leur apporte un témoignage impartial et irrécusable. De même l’histoire vient attester d’une manière péremptoire l’accomplissement des prédictions qu’elles renferment. Nous reviendrons sur ce point particulier.

8.    Leur influence irrésistible

Mais c’est peut-être dans l’influence morale irrésistible exercée par les saintes Ecritures que se révèle encore le mieux leur divine inspiration. Des milliers de personnes qui ont eu leur vie transformée par l’action de ce livre merveilleux peuvent témoigner de sa puissance surhumaine. 

Nous rappelons la déclaration de saint Paul qui dit que toute l’Ecriture inspirée de DIEU qu’elle « est utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour construire dans la justice … »Autrement dit les saintes Ecritures apportent à qui veut les accepter les principes d’une vie nouvelle, la vie de l’esprit.

 Elles se présentent comme une source de vie. Elles deviennent de ce fait et pour se servir de ses propres images une eau qui désaltère une rosée qui rafraichit, une pluie qui féconde, un lait qui fait croitre, un feu qui consume le péché, un marteau qui brise le roc des résistants un levain qui transforme la société et l’individu, une semence qui régénère, une épée qui transperce…

« Vous avez été régénère écrit saint pierre (première épitre 1 ; 23), non  par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par vivante et permanente de DIEU. »

« La parole de DIEU est vivante et efficace, écrit à son tour l’auteur de l’épitre aux hébreux (4 ; 12), plus tranchante qu’une épée quelconque a deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles, elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »

Enfin, les saintes Ecritures se présentent comme une lumière qui éclaire notre chemin et dissipe nos ténèbres morales. «  Ta parole, dit le psalmiste (psaume 119 ; 105), est une lampe à mes pied, et une lumière sur mon sentier. »                                                                                                  

Les saintes écritures sont inspirées de DIEU, elles sont vraiment la Parole de DIEU.


Vos Contacts:




Premier

Dernier