LEÇON 1: DIEU A PARLE AUX HOMMES Laisser ce champ videLaisser ce champ videLaisser ce champ vide * Champs obligatoires COURS BIBLIQUES: LA VOIX DE L’ESPERANCE LES SENTIERS DE LA FOI LEÇON 1: DIEU A PARLE AUX HOMMES Au moment de commencer l’étude de ces leçons dont l’objet principal est de nous faire connaitre le merveilleux dessein de Dieu à l’égard de ses créatures, nous voulons rappeler la déclaration du Christ : « Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent. »(Luc 11 :28) 1. Il y a un Dieu Dieu existe. C’est un fait indéniable. La raison le proclame avec force. Le cœur arrive tout naturellement à la même conviction. L’expérience, montre du reste que la notion de Dieu s’enracine dans le cœur avant de s’imposer à la raison. Mais Dieu ne peut être ni défini, ni expliqué. S’il est intelligible, il est incompréhensible. Les athées sont rares. Les causes de leur incroyances sont plus souvent morales qu’intellectuelles. Les Saintes Ecritures déclarent qu’ils sont dépourvus de sens : « l’insensé dit en son cœur : il n’y a pas de Dieu. » (Psaume 14 :1) Question: Arrivez-vous, par la raison et dans votre cœur, à la conviction qu’il y a un Dieu ? * 2. Il a parlé Dieu est infiniment parfait, tandis que nous sommes des créatures imparfaites. Les perfections divines nous sont donc en partie inaccessibles, bien qu’elles répondent à notre nature intime et à nos secrètes aspirations. Or, Dieu a voulu se révéler à nous. Il a parlé aux hommes. Il leur parle encore, en particulier par la conscience, la nature et les Saintes Ecritures. Ces trois sources de révélation se complètent sans se contredire. Seule la dernière qui est la plus importante constitue une révélation écrite. C’est celle que nous étudieront à travers toutes nos leçons. Elle contient des trésors magnifiques. Heureux celui qui les découvre et s’en empare ! Sa vie en est bouleversée, transformée. Il trouve dans ce livre le secret du bonheur. « Ta parole, dit le psalmiste, est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119 :105) Question: Quelles sont les sources principales par lesquelles Dieu se révèle aux hommes ? * 3. Par la conscience Dieu nous parle par la conscience. La conscience est une voix intérieure qui nous rend témoignage du bien et du mal que nous faisons. Elle nous approuve lorsque nous faisons du bien et elle nous condamne lorsque nous faisons le mal. L’approbation de la conscience produit en nous la satisfaction ; sa désapprobation, au contraire nous fait souffrir. Dans ce dernier cas, sa présence se manifeste sous la forme du remord, lequel peut provoquer le repentir. Dieu a confié à la conscience la mission d’attester l’existence en nous de trois notions fondamentales : a) La notion du bien et du mal, b) La notion de l’obligation morale, c) La notion de la liberté individuelle Le fait de pouvoir discerner le bien du mal pose le principe de l’obligation morale : si je suis capable de voir le bien, je dois le faire ; si je suis capable de voir le mal, je dois l’éviter. Une telle possibilité implique du même coup que je suis un être libre, donc responsable de mes actes. Question: Quelles sont les trois notions par lesquelles la conscience nous parle de Dieu ?* 4. La conscience a besoin d’un guide Pourtant, la conscience n’est pas infaillible. Elle a besoin d’être constamment éclairée et purifiée. En tant qu’obligation au devoir, elle a une valeur absolue, mais chacune de ses prescriptions particulières doit être soumise à un examen. Le Christ l’a comparé à une lampe, qu’il s’agit d’entretenir avec soins si l’on ne veut pas être plongée dans les ténèbres. En la soumettant à des compromis, à des complaisances, en la contraignant à approuver ce qu’elle condamne, on lui fait perdre peu à peu sa sensibilité : elle parle de moins en moins et finit par ne plus protester. Même sensible, c’est-à-dire normale, non cautérisée, la conscience est un guide insuffisant. Elle a elle-même besoins d’être guidée. L’exemple de Saul arrêté sur le chemin de Damas le prouve. Il donna brusquement une nouvelle orientation à sa vie parce qu’il entra en contact avec une lumière ignorée jusqu’alors et qui lui montra ou était la vérité. Sa conscience fut tout à coup éclairée, redressée, l’obligeant à agir d’une manière toute différente. Après sa conversion, Saul devenu Paul, pouvait s’écrier : « Mon juge, c’est le Seigneur » (1 Corinthiens 4 :4), et se rendre à lui-même ce beau témoignage : « Je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. » (Actes 24 :16) Si l’homme a besoin de la conscience, la conscience a besoin de Dieu, de sa Parole qui doit en être la norme, le guide sur lui permettant de jouer son rôle. Comme l’a dit Vinet, « l’Evangile est la conscience de la conscience même ». Question: De quoi la conscience a-t-elle besoin pour jouer complètement son rôle ?* 5. Par la Nature Dieu parle aussi par la Nature. Dans l’existence même des mondes éclate la puissance du Créateur ; dans l’ordre et l’harmonie qui les régissent, se montre la sagesse infinie d’un grand artiste ; dans la providence, qui a tout prévu et pourvu a tout pour que la vie jaillisse d’une façon ininterrompue, se lit la touchante bonté d’un Père compatissant et miséricordieux. La Nature est, comme l’a écrit Buffon, « le trône extérieur de la magnificence divine ». Le Psalmiste s’écrie, admiratif : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. »(Psaume 19 :2) Et l’apôtre Paul constate : « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » (Romains 1 :20) Question: En quels termes les Saintes Ecritures montrent-elles que Dieu parle aussi par la Nature ?* 6. Deux révélations incomplètes L’Ecriture déclare inexcusables ceux qui ne trouvent pas Dieu dans la Nature. (Romains 1 :20) Cependant le message que Dieu adresse à l’homme par la Nature a perdu de son éloquence et de sa persuasion. L’harmonie de l’univers a été troublée par la révolte de Lucifer, qui continue à semer l’ivraie à pleines mains. Le péché et la souffrance ont marquée de leur flétrissure la création toute entière, qui soupire après un renouvellement. (Romains 8 :22) Les enseignements de la Nature ne se comprennent qu’à travers la lumière qui émane du calvaire. Il y a dans la croix une promesse de restauration pour la Nature dans sa beauté édénique. La révélation divine telle qu’elle est contenue dans la Nature est donc incomplète. Pas plus que celle qui vient de la conscience, elle ne fournit à l’homme les précisions indispensables sur les desseins particuliers de la volonté de Dieu à la recherche du pécheur. Elles ne réussissent pas, à elles deux, à conduire l’homme à connaitre Dieu, à l’aimer et à le servir. Elles ne révèlent pas le salut de l’homme par Jésus Christ. Question: Pourquoi la conscience et la Nature sont-elles des révélations incomplètes ?* 7. Une troisième révélation Pour sauver l’homme, Dieu alla le chercher où il était. Il descendit à son niveau. Il lui fit d’abord connaitre sa volonté à son égard. Une révélation accompagne la rédemption voulue et décidée, et cette révélation qui est écrite se trouve dans les Saintes Ecritures. Ce livre, unique au monde, renferme les paroles et les actes par lesquels Dieu instruit l’humanité à travers les siècles et jusqu'à la fin des temps. Par des actes miraculeux, Dieu ouvre les cœurs et les prépare à recevoir ses paroles, et par ses paroles il leur explique ses dispensations. Dans les Saintes Ecritures, Dieu agit ; dans les Saintes Ecritures, Dieu parle. Ainsi se trouve complétée la révélation qui nous vient par la conscience et par la Nature. Question: Quelle est la révélation par excellence ? * 8. Le plus grand thème des Saintes Ecritures Puisqu’elles contiennent ce que Dieu a fait et dit pour le salut des hommes, les saintes Ecritures sont l’histoire de ce salut par l’incarnation et le crucifiement du Fils de Dieu. Les Saintes Ecritures, c’est Jésus venant chercher et sauver ce qui est perdu. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il adonné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 :16) Jésus Christ est le centre vivant de la révélation écrite. Dans l’Ancien Testament, Il est désiré, attendu, préparé ; et dans le Nouveau Testament, Il est incarné, salué, adoré, crucifié, ressuscité, glorifié et attendu pour la seconde fois. LE CHRIST VA VENIR, IL EST VENU, IL REVIENDRA : tel est le sujet central des Saintes Ecritures. Question: Quel est le grand sujet des Saintes Ecritures ?* 9. Un témoignage De ce fait, les saintes Ecritures sont un témoignage. Le Christ a dit : « Vous sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » (Jean 5 : 39) Toute une galerie de témoins défile devant le lecteur attentif pour apporter leur témoignage au Christ. En racontant l’épisode bien connu des deux disciples se rendant à Emmaüs et auxquels se joignit le Christ ressuscité, Luc dit (24 :27) que « commençant par Moise et tous les prophètes, Il(Jésus) leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait ». On comprend que saint Jérôme ait pu s’écrier : « Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ. » Il aurait tout aussi bien pu dire : « Ignorer le Christ, c’est ignorer les Ecritures. » Question: A qui les Saintes Ecritures rendent-elles témoignage ?* 10. Il faut lire et étudier les saintes Ecritures Les saintes Ecritures se présentent donc à tout homme comme une révélation indispensable, comme la révélation par excellence. Il est presque superflu d’en recommander la lecture et l’étude. Celui qui commence fera bien de lire d’abord les quatre Evangiles, puis le livre des Actes des Apôtres. Ensuite, il lira les Psaumes et le Pentateuque (la Genèse et l’Exode en particulier) ; il pourra alors entreprendre les Epitres, puis les Proverbes et l’Ecclésiaste, puis les livres historiques de l’Ancien Testament(en dehors du Pentateuque). Le moment sera venu alors de s’attaquer aux prophètes, Esaïe et Jérémie d’abord, les douze petits prophètes ensuite, pour passer au livre de Job, au Cantique des Cantiques, revenir aux prophètes (Ezéchiel et Daniel) et terminer par l’Apocalypse. Ce n’est qu’une suggestion. Il y a mille manières de lire et d’étudier les saintes Ecritures. La meilleure manière sera celle qui vous fera le plus de bien et vous gardera en communion étroite avec Jésus Christ, Votre Sauveur. Mettez-vous dès maintenant à étudier cette merveilleuse Révélation, et vous direz bientôt comme Jérémie (15 :16) : « J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur. » Avez-Vous des remarques? 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